Genevilliers - Véro in concert
(Saturday 11th March 2000)
All in black, Véro sings the blues... read on to find out why!


 

(Un grand "Merci beaucoup" à Amèle pour la traduction)
La Salle des Fêtes de Gennevilliers n'est pas l'endroit le plus simple à trouver (je me suis perdu), Véro également qui l'a fait remarquer au début du concert ! Mais une fois la salle dénichée (après un bon entraînement), on se dit que la vraie trouvaille, c'est cette soirée du 11 mars dans les environs de Paris. 

20h45, et on voyait déjà l'orchestre en place derrière le large rideau blanc installé sur le devant de la scène. On entendait déjà les premières acclamations dans la salle et alors...cinq minutes plus tard, le spectacle commençait !
Le chef d'orchestre, Martin Dubrowski, était égal à lui-même, à savoir plein de punch avec ses mouvements vigoureux et ses mains qui dansaient - un vrai sémaphore, cet homme !

Bon, ce soir, Véro entre toute vêtue de noir, elle salue le public et sa voix toujours aussi puissante, s'impose une fois de plus.
J'aime regarder Lee Sklar au début de chaque morceau...Il semble habité par la musique. Mais en le regardant, on réalise à quel point il est en symbiose avec Martin Dubrowski.

La salle des fêtes affichait complet, pourtant certains espaces vides renvoyaient un petit écho naturel. J'ai pu me rapprocher pas mal dès la deuxième partie et ai pu constater que la qualité du son peut dépendre de l'endroit où l'on se trouve. Mais en fait, dans une telle occasion, l'écho en question ajoutait à l'expérience du direct.

Véro était vraiment d'humeur rieuse ce soir-là - "très bonne humeur". Même au début de "Si tu t'en vas", elle a reconnu qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle riait alors qu'il s'agissait d'une chanson triste. Mais c'était un vrai plaisir de la voir d'humeur si espiègle - elle a même réussi à avoir un fou-rire au milieu de certains morceaux !
Je crois que sa bonne humeur a fini par contaminer toute la salle.

Il y avait un rien d'esprit "musette" dans l'air, auquel le public a adhéré. Nigel Jenkins, le nouveau guitariste de Véro, était également en grande forme, les riffs de sa Rafferty ont été spectaculaires sur "l'amour est là" et Véro par sa gestuelle a montré qu'elle les avait appréciés.

Le Prince des villes a donné à chacun la possibilité de bouger; et c'est là que Véro a visiblement pris la température de cette soirée. Je crois qu'en mettant ses lunettes de soleil, elle pouvait s'imaginer prenant un bain de soleil sur une plage ! Puis arriva l'entracte, et le moment pour Véro de souffler un peu.

Après la pause, Véro surgit à nouveau, toujours en noir, mais dans un costume de star. "La groupie du pianiste" et voilà le moment où tout le monde se bouscule vers le devant de la scène. Gennevilliers déchainé ! Quelle vision - même l'orchestre battait la mesure avec les mains !

Pendant la présentation des musiciens, visiblement Véro avait tout son temps, et c'est à ce moment-là que j'ai pensé qu'elle n'irait pas aux Victoires de la Musique. Nous avons eu droit à une scène tragi-comique fort agréable quand Leland Sklar a blagué en disant qu'il avait perdu son job après avoir entendu Hervé Le Duc jouer une partie de basse sur son synthétiseur!

Et voilà les rappels - A croire que Véro avait oublié qu'elle était censée quitter la scène ! Ah....la voilà à nouveau, mais seule ; heureusement qu'elle fonctionne au quart de tour : " je vais chercher des musiciens et je reviens..."!!!

D'autre bis...Le Paradis blanc et Diego avec ce soir, un solo exceptionnel de la part de Nigel Jenkins ! Son final était brillant, très proche de celui de l'album. Le bonhomme a vraiment tout compris !

Deuxième rappel. Véro arrive avec un appareil photo et prend 3 photos du public - ce que tout le monde a apprécié, comme vous vous en doutez ! (j'espère qu'elles seront réussies!) Le public a eu droit à un cadeau supplémentaire ce soir-là...la seule chanson en anglais au cours de cette tournée : un blues de T-bone Walker qui s'appelle "call it stormy Monday, but tuesday is just as bad"...Véro en a donné une version intense..."Seigneur, aie pitié de moi"...
chantait-elle...
Eh bien, s'il refuse, moi je connais beaucoup de gens qui seront miséricordieux !!!! MERCI * à toi Véro !

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*jeu de mots car "mercy" en anglais signifie, miséricorde, pitié.(Have mercy on me)

The Salle des Fêtes in Gennevilliers is not the easiest of places to find (I got lost), and even Véro herself mentioned that fact at the beginning of her show! But having got there (well exercised), what a find it was this 11th March evening on the outskirts of Paris. 


20h45, and the orchestra could be seen moving into position behind the large white curtain shielding the rear of the set. The cheers in the salle grew in anticipation and then... five minutes later, the show was on the move!

The orchestra's guide, Martin Dubrowski was in his usual punchy role of conducteur, with vivid movements, dancing with his hands - sound by semaphore!



Tonight Véro enters in all-black, saluts the audience, and her ever-powerful voice becomes omnipresent once more. I love watching Lee Sklar during these opening numbers... he seems to be entranced by the music. But in watching him, you can also see how closely he is working with Martin Dubrowski.



The Salle des Fêtes was sold out, but it wasn't physically full, and in turn the sound has a bit of natural reverberation. In being able to move closer to the front for the second half of the show, it showed how different the sound can be in relation to where you are situated. But on this occasion the effect added to the "live" experience.

Véro was truly in a laughing mood tonight - "très bonne humeur". Even in introducing "Si tu t'en vas" she admitted that she didn't know why she was laughing when it was essentially a sad song. But it was a joy to see Véro in such a frolicsome mood - she even managed to get a laugh in while singing a couple of numbers! I think that seeing her so happy made the whole audience that way.


The chant of the evening was certainly "musette" (Accordion), and that gave the audience something to latch onto. Nigel Jenkins, Véro's new guitarist was also in great form, and this Rafferty riffer was playing a brilliant piece on "L'amour est là" and Véro clearly appreciated every moment from her body language!

Princes des Villes gave everyone a real opportunity to move, and it was here that Véro was visibly feeling the pace of the evening. I think that when putting on her shades (sunglasses!) she could have imagined that she was relaxing on some sunny beach! But then came the interlude, and an opportunity for Véro to take a much needed breather.

After the interlude, Véro re-emerges, still dressed in black, but in her star studded black suit. "Groupie du pianiste" and it is the moment that everyone rushes to the front of the stage. Gennevilliers was jumping! What a view - even the orchestra was clapping along to the rhythm!

During the presentation of the musicians, Véro clearly had a lot of time, and it was where I first suspected - she was not going to the Victoires de la musique to collect an award. But it was a lovely ad-lib piece of theatre where Leland Sklar jokingly thought he's lost his job after hearing a Hervé Le Duc synthesized bass!



Time for the encores - well, in fact Véro actually forgot she was meant to leave the stage! Oops... there she was alone, but Véro is a quick thinker - the perfect alibi - "I have to go and find some musicians!!" 



Enter the encores... Paradis Blanc and Diego with tonights solo by Nigel Jenkins being something exceptional! He made a brilliant finish, really close to the album recording. This guy has really got this piece sussed!



Second encore, and Véro has her camera, and took three photographs of the audience - of course which everyone loved immensely! (I hope they come out OK!). Tonight there was an extra present for the audience... the only English song of the tour: a T-bone Walker blues number entitled "Call it Stormy Monday, but Tuesday is just as Bad". Véro gave a brilliant extended version... "Lord have mercy on me"... she sang...
Well, if He won't, I know a lot of people who will! MERCI on you Véro!

 

[Concerts]  [Odeur de Neige]

 

Revised: July 01, 2002.