Éditorial
C’est encore avec un super retard que parait ce numéro. Les causes ?  D’abord, le changement de machine et ensuite, comme d’habitude, le fait que certains éléments mettent plus de temps à arriver que d’autres. Comment y remédier ?  Il n’y a rien à faire… alors, décision: dorénavant, dès qu’il y aura une quantité suffisante d’informations qui méritera d’être immédiatement diffusée (la date de prochains passages télé ou radio, par exemple), vous recevrez une simple feuille, la “Lettre d’Harmonies”, qui sera du style de la page 18 “bloc-notes”. Cela aidera à faire passer le retard d’Harmonies… Pour ce numéro, l’équipe d’Harmonies a pris un repos épistolaire (temporaire, rassurez-vous).. En effet, c’est Richard, page ci-contre, qui a vu pour nous Fabienne Thibeault au Théatre de la Ville, c’est Katia (la secrétaire de Véronique pour les nouveaux venus) qui a rédigé (pendant la tournée, souvent dans un état de fatigue avancé…) les sept pages du dossier “spécial tournée”, puis, c’est vous qui parlez du club pages 11 à 13 (avec les photos de nos trois lectrices les plus assidues).. À noter la lettre importante de Gilles (Paris) qui regroupe toutes les critiques que l’on peut nous faire. Pour y répondre, nous publierons dans la première “Lettre d’Harmonies” les noms, adresses et ages de tous ceux qui souhaitent faire connaissance des autres membres du club. Pour l’instant, vous n’êtes qu’une petite centaine à nous lire (tout le monde ne s’est pas réabonné…). Si vous ne désirez pas figurer sur cette liste, signalez-le. Enfin, c’est Olivier qui nous a ramené d’Allemagne cette couverture-choc qui représente le geste d’ “Alia Soûza” : “et son joli sourire-geste, s’en va dans 
le sac de Soûza” qui nous raconte sur 3 pages son “conte de fées”. 

Rendez-vous pour début juillet avec le numéro 5 et peut-être avant, avec la “Lettre”. 

Si je vous dis “Fabienne Thibeault”, vous penserez à “Starmania”. Vous êtes un peu plus connaisseur ?  Alors vous me direz peut-être qu’elle est née en 1952 à Montréal et qu’elle s’est lancée dans la grande aventure du show-business en 1976. Mais Fabienne Thibeault, c’est aussi et surtout une voix d’une rare étendue, une voix à la forte douceur et au timbre prenant. Cette voix exceptionnelle a résonné du 22 janvier au 2 février dans la trop petite salle (1000 places) du Théatre de la Ville, accompagnée par 5 excellents musiciens. Une fois de plus, après Gilles Vigneault, Robert Charlebois et Diane 
Dufresne, le public parisien a fait une ovation bien méritée à la chanson québécquoise. Fabienne a bien voulu nous accorder quelques instants (trop brefs) de son emploi du temps très chargé :-Vous représentez le Club Véronique Sanson ? Vous êtes donc des fans de Véronique, vous avez raison car c’est une artiste hors du commun. Moi aussi, je l’aime beaucoup. Je n’oserai pas trop m’avancer mais je pense pouvoir dire que Véronique est l’une sinon l’artiste française la plus 
appréciée au Québec. 
- Pourquoi as-tu fait Starmania ? 
- Parce que j’aime l’aventure et que Starmania en fut une formidable. J’aime beaucoup Michel Berger et Luc Planmondon. J’ai été emballée par les chansons, elles m’ont beaucoup touchée. 
- À propos de chansons, comment choisis-tu les tiennes ? Tu en écris ? 

Je choisis mes chansons très simplement : j’écoute les airs que l’on me propose et plus tard, si je les fredonne c’est que j’ai envie de les chanter. J’ai écrit les paroles de certaines de mes chansons notamment dans mon nouvel album. 

-Quels sont tes projets ? 

Je vais prendre quelques vacances puis je vais écrire de nouvelles chansons, enregistrer dans les studios de Montréal et je vais préparer un nouveau spectacle. J’aimerai beaucoup faire une tournée dans vos belles provinces de France. 

Outre ses chansons de Starmania en 1979, Fabienne a sorti son premier album en 1976 : “De laine et de bois”; 1977 : “La vie d’astheure”; 1978 : “Au doux milieu de nous, Gilles Vigneault” et tout récemment: “Conversations”. 

Richard