Harmonies |
(Number 4 Part 3 - Spring 1980) |
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Il
était une fois... Que de dates à se rappeler en pensant à Véronique. Mais que s'est-il passé dans ce morceau de vie du petit gars de Nancy ? Mon prénom, Olivier, modeste cheminot, conducteur de locomotives et tout commence par un après-midi d'octobre 1979, ce doit être le 14. Ce jour-là, je suis en déplacement à Metz, pour mon travail. Je profite de quelques heures de repos avant de repartir avec un train pour ce Nancy qui m'abrite. Je sais que Véronique fait un tour de chant en France, qu'elle a annulé le 23 Nancy, mais qu'elle passe à Metz le 26. C'est bizarre! Je l'écoute depuis 1972, mais je n'ai jamais eu l'occasion de voir un de ses concerts. Je décide de m'y rendre. De plus, je suis vivement intéressé par cette grande affiche souriante. Bon, allons-y! J'ai acheté une place à la Fnac de Metz le jour même. Je me renseigne sur l'organisation du concert qui passe dans 12 jours. On me propose alors très gentiment de m'offrir quelques affiches et, si j'accepte, d'en coller à Nancy. Oui, très volontiers. (Ouvrant une parenthèse, je remercie de tout coeur tous les organisateurs de Metz et tous les amis qui m'ont aidé pour cela). Voilà déjà un autre Olivier avec quelques places de concert offertes gracieusement et beaucoup d'affiches. J'en donne encore aujourd'hui qui me restent. Véronique égaye sans le savoir de nombreuses chambres de "fans". Douze jours trop longs durant lesquels j'apprends, avec Manuel mon frère, toutes les bases des appareils 24 x 36. Je fais des dépenses, sacrifiant facilement la voiture, et me voici armé du Nikon FM et du zoom 80-200 pour, novice, mes premières photos de spectacle. Le jour J arrive, je suis là deux heures avant le concert. Fantastique, ambiance formidable. Véronique est belle et tous ses musiciens me font vibrer. Bravo! Le concert se termine trop vite, je fais connaissance des chauffeurs du bus et j'attends que Véronique sorte. La voilà, si près de nous, mais fatiguée elle va directement à son hôtel. Tant pis! Garder espoir. Le lendemain Strasbourg. Ne payant pas le train et tellement heureux je vais la revoir. Pour entrer dans la salle, je retrouve les musiciens et le bus. Merci encore! Là aussi, chouette concert, ambiance plus calme. Mais le temps galope. Au revoir Véronique, à Nancy le 4 décembre. 27 octobre - 4 décembre, regards sur les photos et patience. Le 4 décembre
est enfin là, les revoir tous. Je suis encore là 2
heures avant de peur de manquer le début. Je retrouve les
techniciens avec Tony et Christian que je connais mieux. Je suis
placé juste devant la scène, impeccable pour les photos. Le concert est encore plus fantastique, une ambiance
inoubliable. Il a fallu que le groupe emmène Véronique pour qu'elle arrête
tant il fait bon ici. Là, un peu plus de chance. J'ai
photographié Véronique dans sa loge. Il y a beaucoup
d'admirateurs et des organisateurs Allemands qui pensent l'inviter en 1980. J'apprends qu'elle repart par le
train. Çà je connais. Attente
à la gare, elle arrive avec Bernard Swell, Eric Estève, Bernard
Saint Paul, et les Allemands. C'est le plus beau cadeau de Noël,
je voyage avec eux jusqu'à Bar-Le-Duc. Je les remercie de
tout mon coeur et surtout Véronique qui est d'une immense gentillesse. Une heure merveilleuse, une heure où j'ai réalisé
ce rêve impossible: être vraiment près de Véronique,
une heure trop courte durant laquelle Olivier a même oublié
que le train était chauffé. Oui, ému, je me
suis retrouvé emmitouflé le long du trajet comme sur le quai.
Février 1980 - Allemagne: Je remercie tous les amis, tout spécialement ceux que je ne peux pas nommer par discrétion, qui m'ont aidé à la rejoindre là-bas. Et merci à ces trains qui, insouciants de mon bonheur, m'ont transporté.
Il serait trop long de développer ici ces 5 journées inoubliables. Toutes marquées par des concerts calmes avec ambiance très agréable. J'ai eu d'immenses possibilités pour photographier le groupe. Merci à tous de m'avoir accepté dans leurs jambes, gêneur sympathique. J'ai assisté aux répétitions, j'ai filmé, aidé de mon frère les 3 premiers jours, j'ai couru dans tous les sens, petit fou et malheureusement le 16 est arrivé. Merci aux organisateurs Allemands, surtout Rudi et Lutz, merci à toute la technique, j'ai revu Christian avec plaisir. Merci aux musiciens et merci à Véronique. Qu'elle me pardonne tous mes moments de folie, mais comment ne pas être fou si près d'elle. Merci à Katia tellement gentille et agréable. Merci à tous! J'ai mille petits souvenirs que je ne manquerai pas de raconter si cela vous intéresse. Sachez surtout que tout le monde est merveilleux autour de gentille Véronique et que je n'oublierai jamais tout ce que j'ai vécu depuis le 26 octobre 1979. Encore
un mot. Je remercie tout spécialement la famille de Véronique,
tous très gentils, Véronique, Bernard, Katia, et Laurent
qui m'a offert ces pages. Puisqu'il
me reste un peu de place j'ajouterai que, mon frère et moi avons
été reçus par des amis rencontrés sur place
qui nous ont logés, que nous avons eu la joie immense de voyager
en bus entre Francfort et Munich, que j'ai mangé avec le groupe
3 fois. Je ne sais
pas comment vous quitter. J'ai tant de bonheur à reparler
de tout cela, c'est un peu comme si je revenais deux mois en arrière. Je vis à nouveau chacun de mes instants auprès de
tous. A bientôt, très amicalement
avec toute ma sympathie.
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Once
upon a time...
Only dates
to remember when thinking about Véronique. But this is what happened
in this small part of the life of a small lad from Nancy. My first name,
Olivier, a modest railway employee, a train driver, and this all begins
one afternoon during October 1979: it must be the 14th.
I bought
a place at Fnac in Metz the same day. I found out about the preparations
of the concert which would happen in 12 just days. They suggested to me
very kindly to take some posters and if I agreed, to post some up in Nancy.
Yes, very gladly. (By the way, from the heart I thank all of the promoters
in Metz and all my friends who helped me for that).
February
1980 - Germany:
It would
be too long for me to recount here the 5 unforgettable days. Each was marked
by calm concert with very pleasant ambiance. I had immense possibilities
to photograph the group. Thank you to all those who accepted me in their
arms so welcomingly.
Thank
you to musicians and thank you Véronique. I hope she forgives me
for my moments of lunacy, but how do you not be crazy in being so close
to her. Thank you to Katia, someone so kind and pleasant. Thank you to
all! I have thousand memories that I won't keep from retelling if that
interests you. Especially be aware that everybody around Véronique
is kind, and that I will never forget. Indeed, everything that I saw since
October 26th, 1979.
Olivier Steffen |
Revised: July 01, 2002. |