Harmonies |
(Number 8 Part 7) |
. | Véro
sur Radio 7 (Intro's)
À ma gauche, la "Castafiore",
championne d'interviews toutes catégories, très à
l'aise au micro et qui instaure très vite des relations complices
avec ses invité(e)s.
Portrait d'une castafiore Michèle est une fille
enthousiaste, drôle et tendre, qui aime raconter des anecdotes, parler
des choses amusantes qui composent son quotidien et de ses passions musicales.
Elle aime les atmosphères feutrées, les musiques gorgées
de sentiments et son être est totalement habité par les chansons
de Véronique. Son histoire est originale et sa carrière radiophonique
a dépendu, en partie, d'une jeune fille blonde : "J'étais
auteur-compositeur et je chantais en m'accompagnant au piano. Je devais
faire un disque et me lancer dans une aventure musicale jusqu'au jour où
j'ai entendu le premier disque
de Veronique. J'ai été subitement éberluée,
fascinée car ses chansons correspondaient exactement à la
musique~qui m'imprégnait. Dès cet instant, j'ai compris que
je ne serais jamais chanteuse et que je préférais entendre
la musique que j'aime interprêtée par quelqu'un qui faisait
ça mieux que moi. "Elle décida donc d'être animatrice
radio, tout d'abord à Europe 1, puis à Radio 7. Michèle
n'a jamais rencontré Véronique de façon personnelle
(d'ailleurs, elle ne le souhaite pas car elle préfère garder
une image mythique), mais chaque entrevue a provoqué chez l'animatrice
de forts émois et ses impressions sont les suivantes :
Michèle adore les chansons
de Véronique car elles ressemblent à des lettres, à
ses messages personnels. "Lorsqu'elle prend son stylo pour écrire
un texte, elle s'en sert comme si elle voulait écrire une lettre."
Son album préféré est "Vancouver" car elle trouve
les textes intenses et les arrangements exceptionnels. De. plus elle pense
qu'"Étrange comédie" est la plus grande chanson que Véro
n'ait jamais écrite. Elle parle aussi du "Haudit" les yeux grands
Michèle ne regrette pas
d'avoir abandonné une carrière" dé musicienne car
elle pense qu'une personne investie dans la musique est obligée
de vivre "repliée en foetus". C'est pour elle une sorte d'engrenage,
un monde clos. De plus, elle n'avait ni l'envie, ni la force de mener
la vie trépidante, astreignante et bouillonnante des musiciens.
À son avis, la radio permet une plus grande ouverture sur le monde extérieur
et sur les gens.
Valérie T., St Maurice |
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Revised: July 01, 2002. |