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Éditorial
Le dernier de votre abonnement. Le dernier tout
court. The very last one. En noir et blanc de gala. 1985 verra la fin d'Harmonies, né un soir d'hiver 1979 sur une
table de café. Quelques idées jetées à la va-vite sur du papier et
quelques photos empruntées à Madame Sanson formaient un numéro 0 dont il
vaut mieux rire aujourd'hui - et dont nous étions pourtant tellement fiers à
l'époque...
Cinq ans après, l' "aventure
Harmonies" retourne donc à la poussière, laissant derrière elle
quelques bons souvenirs (un nombre incalculable de concerts de Véronique, des
rencontres magiques, des nuits à taper et à mettre en page).
Pour ce dernier numéro, une opération-prestige
: Des clichés triés sur le volte, des invités de marque (Madame Sanson -
sans qui Harmonies n'aurait jamais vu le jour, Katia - dans une conférence de
presse fictive où le vouvoiement s'imposait ), des surprises et le premier
chanteur "from outer space" (découvert répétant aux Studios
Vitamine fin 1983 alors que Véronique y travaillait son Olympia) : Egon
Kragel.
Quoi qu'il en soit, avec ou sans
Harmonies, Véronique restera La poignante chanteuse des années 1970, 1980 et
à venir, véritable possédée de la musique et auteur d'impérissables
expressions telles que "être seul et sans lendemain", "avoir
un sale goût de larmes dans son fou rire" ou "plus mortel qu'une
lame de fond" à jamais gravées dans nos mémoires.
À vous de classer ces dix numéros
dans une belle reliure sur laquelle vous inscrirez "Harmonies" au
marqueur noir. Et si vous avez de l'humour, ressortez-les dans dix ou
vingt ans...
Merci à tous,
Laurent. |
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