En Angleterre est paru l'an dernier un "popstars quotes book", recueil dans lequel sont consignées quelques phrases prononcées par des noms illustres (traduisez David Bowie, Boy George and so on) à propos de grands thèmes tels que la violence, l'amour ou la mort.
À une échelle plus humble, je vous propose aujourd'hui, piochées au hasard dans la pile d'interviews accordés par Véronique à la presse écrite de ses débuts à nos jours, quelques citations, quelques confidences. Leur authenticité n'a bien sûr d'égale, à nos yeux, que la confiance placée en ceux et celles qui les ont rapportées - les journalistes ayant une propension fâcheuse à déformer les propos des interviewé(e)s.

"Lorsque je crée, je ne pars jamais d'une idée, mais des sentiments que j'ai envie d'exprimer, de partager... je n'écris jamais en fonction d'un public car je crois que c'est le meilleur moyen de passer complètement à côté de l'authentique !" (1981)

"Je crois que passer sur scène est un acte d'orgueil invraisemblable" (1976).

"Je crois que plus je vieillis, plus je prends consience des choses, plus j'ai envie de les faire bien, d'offrir et d'y prendre du bonheur" (1981).

"L'Amérique m'a permis de sortir de mon cocon, de m'exprimer à fond, de rencontrer des gens fabuleux, insensés..." (1974).

"Je voudrais pouvoir me dire sur mon lit de mort que je n'ai rien oublié" (1981).

"Je ma maquille très peu, par paresse. Mais je suis fascinée par le maquillage" (1973).

"Le piano, c'est mon compagnon de toute heure. Quand je joue, plus rien d'autre n'existe. Quand je ne joue pas, je rêve de jouer" (1975).

"J'ai besoin de vibrer chaque instant du jour et de la nuit auprès de quelqu'un qui comprenne la musique" (1981).

"Le piano est un moyen d'expression, mais ce n'est ni un jouet, ni un meuble. On ne met pas un vase pleine de fleurs sur une guitare, eh bien, il n'y a pas de raison d'en mettre sur un piano non plus !" (1973)

"Un couple, c'est un homme et une femme qui essayent d'être le plus heureux possible ensemble et qui, pour cela, font un certain nombre de concessions. Qui s'apprennent l'un l'autre..." (1978).

(Fin d'interview).. "Je vais filer d'ici pour m'occuper de mon bébé Christopher. Je vais voir s'il sourit toujours..." (1973).

"J'aimerais être toujours sur scène" (1976).

"Les vieillards ont une espèce d'indulgence extraordinaire de la vie, que les jeunes n'ont pas du tout" (1973).

"Avant, je n'aimais que la mer transparente et calme. Maintenant, j'aime aussi celle qui change, celle qu'on quitte une heure et qu'on ne reconnaît pas lorsqu'on revient" (1972).

"Quoiqu'il arrive, je suis contre la peine de mort. On n'a pas le droit d'enlever légalement la vie à quelqu'un. Il faut que la logique prenne le pas sur l'émotionnel. Ne surtout pas se laisser influencer par les mouvements de foule." (1976).

"De la scène, je fais des signes d'amitié dans la salle au hasard des bruits de la foule. Mais en réalité, je ne distinugue personne", (1981).

"Le play-back, c'est comme une sauce-tomate en boite. Fade. Il manque toujours quelque chose. Artificiel. Tandis que la scène..." (1979).